Après que le fonctionnaire Rousseau ait annoncé des coupures drastiques au ministères de la culture, quelques employés décident de tourner un film porno avec le matériel ministériel. S'essayant eux-mêmes à l'exercice mais n'étant ni convaincants ni convaincus, ils se tournent vers des professionnels du show business ?kinky?montréalais pour jouer dans leur production. Ils parviennent même à filmer, à son insu, les exhibitions de leur patron avec la belle Pauline (qui est avec les gars des vues) pour bien entendu pouvoir les insérer dans le film.
Alors qu'un ministre français rend visite à son homologue québécois, Rousseau se rend compte de la supercherie mais ne peut empêcher sa projection par inadvertance à l'invité. Mais le politicien français trouve le film du plus bel effet et louange un tel chef d'oeuvre (digne de Fellini affirme-t'il), à la grande surprise de Rousseau. Porno-bec est encensé par la critique internationale ; l'équipe de production se retrouve au sommet de la gloire et voit le monde entier célébrer leur renommée.
Des investisseurs japonais essayent de s'emparer de terres indiennes de la Baie James pour y faire venir des touristes. Mais les autochtones refusent. Pendant ce temps, la jeune coiffeuse Hélène, devient l'épouse du chercheur Alexandre Lajoie. Ce dernier lui offre en cadeau un manteau de fourrure synthétique d'une grande valeur scientifique. Mais le lendemain de la nuit de noces, Lajoie meurt d'un infarctus du myocarde en apprenant que le laboratoire a explosé. Hélène se retrouve donc veuve et hérite des parts de Lajoie dans la compagnie. Les associés de Lajoie n'en reviennent pas. En plus de vouloir mettre la main sur le manteau quitte à le payer très cher, ils vont tout faire pour écarter la veuve.
Mais comme dit Hélène, c'est pas parce qu'on vient de l'est qu'on est obligé de se faire fourrer. Elle refuse donc l'offre de 30 000$ pour le manteau. Quant à son implication dans la compagnie, Hélène y voit un défi et la possibilité de changer son ordinaire. Elle devient alors Madame la Présidente.
Pendant ce temps, les japonais échafaudent leur plan pour conquérir les territoires de la Baie James, qui s'avèrent être une réserve de pétrole importante. Ils en viennent à soupçonner Hélène qui entretient des relations d'affaires avec les indiens en vue de renouveler un contrat de fourrures.
Et c'est au tour de Rosenberg, le concurrent de Lajoie de vouloir mettre la main sur le précieux manteau. Il embauche pour ce faire Donat et son complice... Mais leur bonasserie fait rater le coup. Peu après, malgré l'aide du ministre, raide dingue d'elle, Hélène se retrouve séquestrée dans l'usine à saucisses dirigée par les japonais. En échange de sa libération elle leur promet le manteau de fourrure.
Dans la dernière scène, les associés de Hélène concluent un accord avec les indiens qui leur donnent un pourcentage des revenus tirés du sol (plein de pétrole) et, malgré la perte du manteau broyé dans la machine à saucisses, ils deviennent riches. Les japonais repartent bredouilles de cette aventure.